contraintes de la vie en copropriété

Vivre en copropriété est bien plus que partager un immeuble ou une résidence. C’est aussi accepter de cohabiter à plusieurs, avec un certain nombre de contraintes, selon des règles bien établies.

Ce style de vie est plébiscité pour les avantages qu’il procure, mais peu de gens se rendent vraiment compte des obligations que cela implique. Si vous souhaitez devenir copropriétaire, voici des faits que vous devez prendre en compte avant de prendre votre décision.

Le syndicat et la vie communautaire

La vie en copropriété est régulée par une loi de juillet 1965. L’objectif est de permettre d’organiser le fonctionnement le plus harmonieux possible d’un immeuble dans lequel chacun est seul propriétaire de ses parties privatives, mais propriétaire, avec tous les autres, des parties communes.

Le site syncura.be souligne qu’une fois le contrat signé, on devient automatiquement membre du syndicat de copropriété. Son objet est très précis : assurer la conservation de l’immeuble et l’administration de ses parties communes.

Si vous souhaitez vous impliquer dans la vie de votre copropriété, poser votre candidature au conseil syndical est le meilleur moyen de le faire. Retenez que le syndic est l’exécutif de la copropriété et dispose d’un certain pouvoir pour agir.

L’assemblée générale

L’assemblée générale (AG) d’une copropriété se tient au moins une fois par an. Tous les résidents ont l’obligation d’y assister, car c’est là l’occasion idéale de faire entendre sa voix, de peser sur les décisions qui seront prises, de demander des explications au syndic, ou encore de proposer des améliorations de la vie en communauté.

charges de copropriété

Bien nombreux sont les copropriétaires qui se dispensent de participer à ces assemblées alors qu’il s’agit d’un débat constructif sur les problèmes quotidiens de son immeuble. Cette réunion a également pour but de prendre des décisions avec l’accord des résidents présents.

Comme elles n’ont pas la même portée, la loi a prévu différentes majorités de la plus simple à obtenir. D’un côté, il y a la majorité des copropriétaires présents ou représentés (ou majorité « simple ») pour les décisions courantes. De l’autre, l’unanimité est exigée pour les décisions plus grave.

Les charges de copropriété

Posséder un bien immobilier signifie en être responsable et a la charge de le garder en bon état. Cette logique s’applique également en copropriété, et vous allez devoir assumer une partie des charges de votre immeuble. L’idée est de maintenir en état, voire d’améliorer, l’immeuble, puisque c’est en quelque sorte le « patrimoine commun » des copropriétaires.

Les charges générales sont composées comme suit :

  • Les assurances de copropriété ;
  • Les taxes relatives à l’immeuble ;
  • Les honoraires du syndic ;
  • Les frais de tenues de l’assemblée générale ;
  • Les frais de procédures ;
  • Le nettoyage de l’immeuble ;
  • L’entretien des jardins ou espaces verts ;
  • Les dépenses de réparation et d’entretien ;
  • Les frais liés à l’emploi d’un concierge ou d’un gardien ;
  • L’éclairage des parties communes.

Il y a également les charges spéciales qui regroupent les services collectifs et éléments d’équipement communs dont profitent tous les copropriétaires (ou certains d’entre eux seulement, selon le contrat), notamment les charges liées à l’ascenseur, un chauffage collectif, un interphone…